Ma critique de « Le Bureau des affaires occultes » de Éric Fouassier

Paris 1830, Louis-Philippe succède à son cousin Charles X, renversé par les émeutes parisiennes, devenues révolutions, des 27, 28 et 29 juillet 1930. La monarchie de Juillet est toute récente, donc fragile et l’équilibre des pouvoirs est précaire entre le roi et les chambres des pairs et des députés avec lesquels il partage désormais le pouvoir législatif.

Quand le fils d’un bourgeois parisien se suicide dans des conditions étranges, on demande au jeune inspecteur Valentin Verne, pourtant posté aux mœurs, de mener l’enquête. Alors que la société se modernise, on juge, à raison, que la jeunesse et les connaissances scientifiques de Valentin devraient lui être d’une aide précieuse.

Pour Valentin, c'est aussi l'occasion de progresse dans une enquête qui lui est personnelle, la chasse d'un criminel, "Le vicaire", un homme malfaisant coupable de multiples crimes sur des enfants.

Le titre m'a intrigué, le contexte historique m'intéressait... mais à l'arrivée, j'ai moyennement apprécié ce polar historico-policier. L'enquête n'est pas banale, ses implications politiques sont plutôt bien traitées, le personnage de Valentin, bourgeois dandy d'une personnalité complexe et torturée, est plutôt bien traité, croiser le fameux Vidocq était une bonne surprise... mais je dois avouer que je n'ai pas vraiment accroché et que je m'y suis même plutôt ennuyé sur la deuxième moitié de ma lecture.

C'est le début d'une série... mais je ne lirais pas la suite.

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