Après « Patient Zéro », dans lequel Philippe Besson part à la recherche du premier patient atteint du sida, et « Écoutez nos défaites », dans lequel Laurent Gaudé explore victoires et défaites dans un livre très beau mais parfois brutal voire violent, j’avais envie de lire quelque chose de plus léger et, surtout, j’avais envie de rire.
« Trois hommes dans un bateau » me trotte dans la tête depuis un moment. Il est réputé pour être un classique de l’humour anglais et, fan inconditionnel de PG Woodehouse que je suis, il était temps que je m’y frotte.
« Trois hommes dans un bateau (sans oublier le chien) » raconte les aventures de Jérôme, le narrateur, parti en voyage sur la Tamise avec deux amis, George et Harris (sans oublier le chien, Montmorency).
Il n’y a pas à proprement parler d’histoire. C’est tantôt un guide historico-touristique de la Tamise , tantôt une successions de scènettes et d’anecdotes plus ou moins drôles, plus ou moins claires, plus ou moins intéressantes.
La découverte de la société anglaise de la fin du XIXe siècle a parfois éveillé mon intérêt… mais sans plus. L’humour est sans doute par trop absurde pour moi, et il manque sans doute un petit quelque chose à ces 3 dandys fainéantes pour que je les apprécie vraiment.
Bref, je ne peux pas dire que j’ai détesté… mais vous sentez que je n’ai pas adoré. Pour être honnête, disons que je l’ai lu sans déplaisir et sans éclater de rire… et que je l’ai fini avec un certain soulagement (le livre est court, heureusement).
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