Un livre que j’ai aimé lire mais que je n’ai pas aimé.
J’avais été un brin agacé par “La Vérité sur l’Affaire Harry Québert” parce qu’on m’en avait tant parlé alors que je ne l’avais pas tant aimé que cela… mais aussi parce qu’il fait partie de ses livres qui agissent comme une drogue : ça se lit bien et ça se lit vite… mais vous auriez envie de le lire encore plus vite. À moitié pour le finir, à moitié pour en finir.
Bref, j’avais été agacé… mais suffisamment intrigué par le style de l’auteur pour avoir envie de lui donner une seconde chance. Alors, quand j’ai vu le “Livre des Baltimore”, quand j’ai lu sa 4e de couverture, j’ai craqué….
Hé bien, même constat :(
Ça se lit toujours aussi bien, la structure de l’intrigue, façon puzzle, est toujours aussi plaisante… mais l‘histoire elle-même reste lourde, l’intrigue improbable et les personnages caricaturaux. Ils sont tous sensés être plus intelligents les uns que les autres, mais ils font tous preuve de si peu de psychologie… Est-ce bien sérieux ?
Le narrateur notamment, Marcus Goldman, m’a agacé prodigieusement : on ne sait s’il est le héros de ce livre ou s’il n’est qu’un spectateur impuissant de cette histoire, assez convenue, où tout tourne autour des jalousies des uns et des autres et où la grandeur de chacun se mesure en dollars.
Bref je suis perplexe. J’étais plutôt heureux en le lisant, vraiment… mais maintenant que je l’ai refermé et que je me repenche sur ma lecture, il ne m’en reste pas grand chose…
Peut-être qu’il devrait écrire des nouvelles ? Oui, voilà, j’aimerais bien lire des nouvelles de Joël Dicker.
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